Le mauvais motard est un animal à poils durs

Publié le par The dudde

 

motard.jpgLe motard est comme le footballeur (et jadis le chasseur): il y a le bon et le mauvais.

 

A la différence du chasseur et à l'instar du footballeur, néanmoins, il est facile à reconnaître:

 

Il roule quand il fait beau et idéalement le dimanche.

Son pot d'échappement n'est pas d'origine et fait un bruit du diable (si il roulait tous les jours, ça fait bien longtemps qu'il ne supporterait ce bruit qui lui transpercerait les tympans même protégés par un casque).

 

 Il roule très vite dans les lignes droites et freine comme un âne avant une courbe. Quand il ne freine pas, souvent il meurt.

 

La pluie le terrorise, si bien que lorsqu'une averse surgit malencontreusement un jour de grand beau temps, il roule tellement doucement qu'il en est encore dangereux.

 

Il aime parler moto pendant des heures. Pas de voyages ou d'aventures, non, de technique.

 

Sa moto est faite pour descendre les Champs-Elysés ou faire le tour du pâté de maison, mais sûrementpas  pour faire de la route: pas de carénage ou si peu, position de conduite inconfortable, rien pour mettre des bagages.

 

Il pense qu'un vrai bon motard est avant tout un motard rapide, un pilote quoi !

Je n'aime pas les mauvais motards car ils sont dangereux. Non pour eux-mêmes (honnêtement, je m'en fous), mais pour les autres. Avoir un mauvais motard devant ou derrière soi quand on est soi-même à moto, c'est courir un danger. Il est capable de tout sauf de la prudence et de la raison.

 

Pour être un bon motard, si tant est que ça existe, il faut déjà avoir compris que l'important c'est de durer, et pas d'essayer d'aller vite.

 

Après, il faut être raisonnable, patient et surtout prudent.

 

Le plaisir sera à la hauteur des ces exigences.

 

 

 

Publié dans As time goes by

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